No religion in the modern world is as feared and misunderstood as Islam. It haunts the popular Western imagination as an extreme faith that promotes authoritarian government, female oppression, civil war, and terrorism. Karen Armstrong's short history offers a vital corrective to this narrow view. The distillation of years of thinking and writing about Islam, it demonstrates that the world's fastest-growing faith is a much richer and more complex phenomenon than its modern fundamentalist strain might suggest.

Islam: A Short History begins with the flight of Muhammad and his family from Medina in the seventh century and the subsequent founding of the first mosques. It recounts the origins of the split between Shii and Sunni Muslims, and the emergence of Sufi mysticism; the spread of Islam throughout North Africa, the Levant, and Asia; the shattering effect on the Muslim world of the Crusades; the flowering of imperial Islam in the fourteenth and fifteenth centuries into the world's greatest and most sophisticated power; and the origins and impact of revolutionary Islam. It concludes with an assessment of Islam today and its challenges.

With this brilliant book, Karen Armstrong issues a forceful challenge to those who hold the view that the West and Islam are civilizations set on a collision course. It is also a model of authority, elegance, and economy.

Spanning the years from the foundation of the Soviet state in 1918 to the collapse of Perestroika, this book explores how the wives of the USSR's leaders lived, worked, bore children, fell in love and shot themselves. From Lenin's faithful partner Nadezhda Krupskaya, through the beautiful, free-loving Alexandra Kollontai, Stalin's terrified 17-year-old bride Nadezhda Alliluyeva, the wives of Kruschev and Andropov, finally to modern Raisa Gorbachev, we see the powerbroking of Soviet history revealed from a fresh and fascinating perspective.

"Une étrange et magique rencontre..." C'est ainsi qu'Amedeo Bertolo définit dans son introduction la convergence - entre la fin du XIXe et la moitié du XXe siècle - de deux traditions que l'on aurait tendance à considérer comme étrangères l'une à l'autre. Mais il suffit d'évoquer les noms de Bernard Lazare, de Gustav Landauer, de Franz Kafka, de Gershom Scholem, d'Emma Goldman et de tant d'autres pour prendre conscience à la fois de la réalité complexe d'une telle rencontre, mais aussi de sa richesse, qui a influencé durablement à la fois le mouvement ouvrier international, les expériences communautaires en Argentine, aux Etats-Unis ou en Israël, mais également, en retour, le judaïsme moderne, ouvrant la voie à ce qu'il convient d'appeler sa version "laïque". Ce volume, issu d'un colloque tenu à Venise en 2000, retrace l'histoire de cet "anarcho-judaïsme" ou "judéo-anarchisme", de ses figures emblématiques et des débats qu'il a suscités, notamment lors de la création de l'Etat d'Israël, autour de la question du nationalisme.

Ce choix de textes articule trois moments de la pensée de Rosa Luxemburg : l'analyse de la révolution russe, l'enrichissement de sa théorie de la révolution et l'élaboration d'une stratégie pour la révolution allemande et mondiale. Dès 1911, les dissensions entre Rosa Luxemburg et Lénine avaient suscité de vigoureuses altercations. Avec la guerre, ces divergences se révèlent fondamentales puisqu'elles opposent deux conceptions différentes de la révolution. " Source de lumière morale à l'Est " et démonstration de la possibilité d'une révolution prolétarienne, la révolution russe n'apparaît cependant pas à Rosa Luxemburg comme un modèle à imiter. Confrontation d'une théorie avec une expérience pratique, cette critique s'interroge au fond sur les perspectives d'une révolution mondiale. Rosa Luxemburg perçoit, dès 1918, les faiblesses du modèle de la Russie révolutionnaire, menacée par son isolement et son sous-développement, et ne conçoit le triomphe de la révolution qu'avec le réveil de la conscience du prolétariat allemand et, plus largement, européen.